Carré 10

Carré d'étude réservé par Oriana REYMOND

La Bastille, souffle vivifiant de Grenoble

Nom du lieu : Le fort de la Bastille

Jeudi 22 septembre
C’est le dernier jour de l’été ! Le soleil brille en haut de la bastille que je découvre pour la première fois.
Des personnes bronzent, écoutent de la musique, d’autres se prennent en photo pour capturer cet instant.
Mon regard croise différentes personnes, diverses cultures et d’autres langages, tout ceci sous le tintement métallique des drapeaux et le bourdonnement de la remontée mécanique.
Ici, posée sur un banc, je saisis l’immensité de la ville, encerclée par ces gigantesques gardiennes que sont les montagnes.

Jeudi 6 octobre
Cette fois, c’est en pleine matinée ensoleillée que je grimpe à la bastille. Je sens à la fois l’air frais du matin et le soleil qui tape sur ma peau.
Le paysage est paisible, la ville s’éveille dans la brume. Le vent est aux premières loges. On entend toujours les drapeaux claquer dans le ciel mais aussi les feuilles des arbres. On perçoit les bruits de la cité, le tintement des cloches, le retentissement des automobiles et les sirènes qui se répondent d’un bout à l’autre de Grenoble…
Je croise surtout des personnes âgées et des enfants en bas âge, moins de coureurs mais plus de marcheurs.
Encore une fois toutes les langues se mélangent quand on y porte attention.
Un groupe d’enfants débarque, le silence s’envole aussitôt remplacé par leur énergie débordante. J’assiste à leur cours sur les différents massifs et à leurs appels à tue-tête : madame, madame, madame…

Mardi 8 novembre
On est mardi, fin d’après-midi, je ressens le besoin de marcher et de retourner là-haut.
Avant de se coucher, le soleil joue à cache-cache avec les nuages comme un petit enfant. Il n’en fait qu’à sa tête et n’éclaire que certaines parties de la ville.
Ce soir, il y a peu de monde, mais toujours la présence d’autres langues. C’est aussi le rendez-vous de nos amis les bêtes.
Je contemple la ville. Je me dis alors que mon carré est un lieu d’évasion, soumis aux quatre vents, aux rencontres cosmopolites, trônant fièrement au-dessus de la cité.

Vue sur la grande avenue sous le tintement des cloches

La bastille se tenant fièrement sur son rocher

Les chemins de nuages menant vers les sommets enneigés des géantes, bravement suivis par les drapeaux

Les gardiennes de la cité rappellent leur présence par le rayon de lumière dans le ciel ténébreux

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